• fogadac@beac.int
  • +241 60 44 46 51

Organisation

Comité de Direction du Fonds


gov_beac
M. ABBAS MAHAMAT TOLLI
Gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) est par ailleurs Président du Comité de Direction du FOGADAC.

apec_gabon
M. Loukoumanou WAÏDI

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Il y représente l’Association...

M.Calixte TABANGOLI

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Il y représente l’Association...

M.Bichara BRAHIM KOSSI

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Il y représente l’Association...

Mme. Gwendoline ABUNAW

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Elle y représente l’Association...

apec_guinée
M. Fabrice MBOUMBOU PINDI

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Il y représente l’Association...

apec_rca
M. Serge
BABACAUH

Membre du Comité de Direction du Fonds de Garantie des Dépôts en Afrique Centrale (FOGADAC). Il y représente l’Association...




Cadre Organisationnel du Fonds
Architecture fonctionnelle

La structure organisationnelle du Fonds est articulée autour des deux organes que sont le Comité de Direction (CODIR), son organe délibérant, et le Secrétariat Permanent, qui en est la « cheville ouvrière ». Le Comité de Direction compte sept membres, à savoir les présidents des Associations Professionnelles des Etablissements de Crédit (APEC) des Etats de la CEMAC et le Président de la COBAC. Le Secrétaire Général de la COBAC participe aux réunions du CODIR avec voix consultative. Il en est de même du Secrétaire Permanent, qui assure le secrétariat des séances et rapporte les affaires inscrites à l’ordre du jour de ces réunions. Il assure la gestion courante du Fonds. Lorsque cet organe est amené à statuer sur une intervention du Fonds auprès d’un établissement de crédit, l’Autorité monétaire du pays concerné siège au CODIR avec voix délibérative. Le Directeur National de la BEAC du pays concerné se voit également invité à y siéger, avec voix consultative. La simplicité de cette architecture répond au souci d’alléger autant que possible les charges de fonctionnement du mécanisme de garantie. De part cette proximité avec la COBAC, le Fonds bénéficie de sa technicité, de son expertise et de son spectre d’actions large sur l’exercice des activités des établissements de crédit. A l’instar du Sécrétaire Général de la COBAC, les membres du CODIR ainsi que toutes les personnes habilitées à agir au nom du Fonds bénéficient d’une immunité personnelle pour les actes accomplis dans le cadre de leurs fonctions et sont astreints au secret professionnel.



Fonctionnement du Fonds de garantie

Le Fonds est principalement alimenté par les contributions des établissements de crédit. Ces dernières font l’objet de placement, et les produits qui en découlent permettent le financement des charges courantes. Le Fonds a la latitude d’intervenir auprès des établissements de crédit de manière préventive ou curative. Tous les établissements de crédit installées dans la CEMAC, y compris ceux qui ne procèdent pas à la collecte des dépôts, sont appelés à participer à l’abondement du Fonds. Leur adhésion au mécanisme de garantie est obligatoire, et ne nécessite pas l’accomplissement de formalités préalables.

Les contributions des établissements de crédit
Les différents types de contribution

Les contributions des établissements de crédit prennent différentes variantes qui peuvent, dans certains cas, être cumulées.
Les contributions ordinaires sont calculées, chaque année, pour tous les établissements de crédit sur la base des états financiers certifiés ou, le cas échéant, des déclarations périodiques réglementaires au 31 décembre de l’année précédente. La formule arrêtée fait intervenir une fraction des dépôts collectés à laquelle s’ajoute une fraction des créances douteuses nettes de provisions. Des planchers sont fixés à 30 millions de FCFA pour les banques et à 5 millions de FCFA pour les établissements ne collectant pas de dépôts. Ces montants sont révisables par le CODIR, sur avis conforme de la COBAC. L’obligation de contribuer pour les établissements financiers, trouve sa justification dans la consécration d’une solidarité de place, laquelle est nécessaire pour la cohésion du système et la prévention de crise dont les effets pourraient se révéler systémiques.
Des contributions complémentaires peuvent être sollicitées, notamment en cas d’intervention du Fonds, lorsque ses capacités d’intervention sont insuffisantes pour faire face à un sinistre.
Des contributions spécifiques sont exigées des nouveaux adhérents. Elles représentent leur droit d’entrée dans le système. A titre transitoire, jusqu’à ce jour, ce droit d’entrée correspond à deux années de cotisations minimales, soit 60 millions de FCFA pour une nouvelle banque ou 10 millions de FCFA pour un nouvel établissement financier.
En dernier ressort, la contribution des Etats prend la forme d’une garantie de la puissance publique. Elle est requise, en cas d’intervention du Fonds, afin d’apporter le complément des ressources nécessaires à l’indemnisation des déposants et de rendre plus crédible la protection des épargnants

Les modalités de liquidation des contributions

La liquidation des contributions s’effectue selon le processus ci-après décrit :

Le statut juridique et fiscal des contributions

Ces contributions sont, pour les établissements de crédit, des charges déductibles de l’assiette fiscale pour la détermination de l’impôt sur les sociétés. Les ressources du fonds sont exonérées de tous impôts et taxes. Elles bénéficient d’un régime de protection contre toute saisie, même lorsque les créances sont placées entre les mains d’un tiers, et d’un privilège sur les autres créances, dont le rang est fonction de la nature de l’intervention du Fonds.

Copyright 2022. FOGADAC. All Rights Reserved.